Le gouvernement de la peur

COMMUNIQUÉ du 05 octobre 2020

La peur des élections, seule motivation du gouvernement Vivaldi

Au-delà des faux soulagements, le nouveau gouvernement est celui de la peur, la peur des partis de se retrouver face aux électeurs.
La plus grande faute étant de laisser, jusqu’aux prochaines élections, l’opposition aux seules mains des extrémistes.
Il fallait retourner devant l’électeur pour modifier les rapports de force et la composition de l’hémicycle, c’est une évidence.
L’essentiel dans les négociations qui se terminent était donc de rester au pouvoir quel que soit le prix des renonciations de chacun.

Ce gouvernement a obtenu la confiance sur un programme fortement orienté à gauche, alors que la gauche est minoritaire en Belgique.

Aucunes mesures ne sont prévues pour baisser les dépenses publiques, supprimer les structures inutiles ou diminuer l’empilement de compétences ; aucunes mesures pour limiter et baisser le nombre de mandats publics actuellement supérieurs aux 8000 postes rémunérés.
Au contraire, les dépenses publiques, rapportées au PIB, vont exploser pour dépasser les 55% de la richesse nationale.

Les lois et règlements liberticides pris par le gouvernement Wilmès restent en place. Au contraire, de nouvelles dispositions attentatoires aux libertés individuelles vont être mises en place : atteinte au secret bancaire, pouvoirs accrus aux bourgmestres.

En matière sociale, rien n’est prévu pour s’attaquer au fléau des maladies de longue durée (plus de 420.000 personnes pour un budget annuel de près de 6 milliards).
On prévoit une norme de croissance des soins de santé supérieure à la croissance du PIB mais rien n’est prévu pour diminuer les frais de fonctionnement des mutuelles qui nécessitent plus d’un milliard chaque année, soit la construction, chaque année, d’une ligne de métro dans une des grandes villes.

L’accord Vivaldi pérennise le scandale des hautes pensions publiques en prévoyant d’augmenter le plafond des montants maximums de manière concomitante aux minimas.

La liste est longue des mesures primordiales à prendre et ce au-delà des mesures doctrinaires dictées par les plus dogmatiques ; comme sur l’aberration de la sortie à marche forcée du nucléaire.

On a beau relire le document final de la formation, on reste sceptique sur la capacité à répondre aux risques de « no deal » du Brexit qui se profile et qui aura des conséquences dévastatrices sur l’emploi et l’activité économique. Comme sur l’absence du plan de relance réclamé par l’Union européenne et qui doit être rentré pour le 15 octobre pour pouvoir bénéficier des financements européens.
Ne parlons pas du budget : le pays a pris l’habitude de ne plus en avoir.

Pour la DROITE POPULAIRE cette coalition doit rapidement retourner devant l’électeur qui doit rester l’ultime arbitre.

www.droitepopulaire.be

Pour le Bureau Politique
Vanessa CIBOUR, Co-Présidente
Aldo-Michel MUNGO, Co-Président

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