Le bien-être animal, une nécessité urgente

Le bien-être des animaux, ces êtres qui vivent aux côtés des humains, prend désormais une place plus significative dans la société. Il peut s’agir des animaux de compagnie, d’élevage, de zoo ou encore de ceux utilisés à des buts scientifiques

Le bien-être animal ne doit pas être confondu avec la bientraitance. En effet, cette dernière représente les actions que l’humain réalise ou engage dans le but de satisfaire les besoins des animaux, et ce, tels qu’il les interprète. Il peut par exemple s’agir de bien les loger, nourrir ou soigner. Ces actions ne prennent effectivement pas en compte le ressenti de l’animal ni les émotions positives.

Le  Code Wallon, adopté en 2018, contient de belles avancées en matière de bien-être animal ; notamment en reconnaissant l’animal comme un être sensible qui possède des besoins qui lui sont spécifiques. Des avancées significatives ont été à cette occasion réalisées : stérilisation des chats, traçabilité de l’animal, lutte contre la maltraitance, lutte contre l’abandon. Une réglementation stricte pour les élevages, les cirques, les zoos et les parcs d’accueil des animaux abandonnés, entre autres. L’interdiction des poneys de manèges de foire entrée en vigueur en 2023 et l’élevage des poules en cage en 2028 seulement.

Mais ces mesures sont insuffisantes.

Il y a d’abord la nécessité en Région bruxelloise de l’adoption d’une législation de protection animale similaire aux législations wallonnes et flamandes. Cette réforme du statut des animaux, doit explicitement proclamer que ces derniers ne sont plus assimilés aux meubles mais à des êtres sensibles dotés d’une personnalité.

Parallèlement, il existe également la nécessité de proclamer les “5 libertés individuelles d’un animal”. Ces dernières définissent les conditions que l’homme doit procurer à l’animal afin d’assurer sa bientraitance:

  • Une absence de faim, de malnutrition et de soif ;
  • Une absence de détresse et de peur ;
  • Une absence de stress physique ;
  • Une absence de maladie, de douleur et de lésions ;
  • Une liberté d’exprimer un comportement naturel de son espèce (un animal d’une espèce sociale par exemple doit être en groupe).

Nous sommes témoins quotidiennement, via les médias et les réseaux sociaux, de maltraitance animale. Des tortionnaires qui exhibent l’animal martyrisé, des pièges à chat mais également la saisie de chats ou de chiens chez des particuliers peu soucieux de nos amis à quatre pattes. Nous voyons également des scènes d’une barbarie inouïe sur les animaux de ferme. Cela doit cesser.

Des pratiques ignobles doivent être abolies :

  • Le gavage des oies et des canards
  • La destruction des poussins mâles par gazage ou broyage
  • Les conditions atroces des truies de reproduction enfermée dans des cages individuelles. Animal social, la truie ne peut construire un nid pour ses petits qui lui sont rapidement enlevés. Quelle souffrance ! Ces truies reproduisent jusqu’à l’épuisement total.
  • La castration dans des conditions d’extrême souffrance des porcelets
  • Le transport des animaux destinés à l’abattoir dans des camions où ils sont entassés comme des encombrants : stress et peur.
  • Les élevages surpeuplés d’animaux confinés dans des hangars

Ces pratiques n’ont qu’un seul but : la rentabilité de l’élevage.

Il faut en outre de nouvelles mesures :

  • Des normes renforcées de la législation notamment dans la filière de l’élevage et du transport.
  • Une répression accrue des faits liés à la maltraitance.
  • Que toute personne condamnée pour maltraitance animale se voie interdire à vie la détention d’un animal.
  • Une lutte  contre les filières illégales de vente d’animaux domestiques et exotiques.

La DROITE POPULAIRE propose également qu’un plan gouvernemental fédéral, concernant la protection et l’amélioration du bien-être animal, soit mis en place ; dont les principales mesures seraient :

  • Responsabiliser les propriétaires d’animaux de compagnie ;
  • Renforcer la sensibilisation, ainsi que la formation au bien-être animal ;
  • En finir avec les pratiques douloureuses pour les animaux d’élevage ;
  • Mettre en place des conditions de vie saines pour les animaux d’élevage ;
  • Améliorer les conditions de transport ;
  • Améliorer les informations sur les animaux d’élevage envers les consommateurs.

Enfin, constatons que les soins vétérinaires pour les animaux de compagnie ainsi que leur alimentation ne sont pas un luxe ; ce sont des besoins essentiels ! C’est pourquoi nous demandons une réduction de la TVA de 21 au taux réduit actuellement à 6% sur ces services et produits.