Notre Programme

NOTRE PROGRAMME


DES MESURES IMMEDIATES A PRENDRE

PS-MR-ENGAGES-ECOLO ne parviennent plus à défendre une vision politique claire et cohérente. Le PTB a démontré son incohérence. DEFI est non-seulement inexistant mais est une absurdité politique. Un nouveau souffle doit donc arriver avec un parti citoyen composé de non-professionnels de la politique. La transparence et la bonne gestion doivent désormais être le mot d’ordre général ; mais doit également arriver jusqu’aux syndicats dont l’absence de personnalité juridique n’est plus raisonnable. Il faut aussi refédéraliser des compétences, aujourd’hui disséminées entre Etat fédéral, Régions et Communautés, dont de manière urgente l’Environnement, l’Energie et le Commerce extérieur (plus de dix ministres s’en occupent aujourd’hui). Le monde politique doit passer aux actes immédiatement en supprimant les niveaux de pouvoir inutiles.

Une pension minimale décente pour tous dès cette année

Nous exigeons l’instauration du droit à une pension universelle minimale indexée de 1.850 euros nets dès 65 ans pour chaque citoyen du pays, et ce dès cette année, avec attribution automatique du statut BIM (Bénéficiaire de l’Indemnité Majorée) pour ceux qui n’ont pas d’autres revenus.

Suppression immédiate des taxes injustes

Nous exigeons la suppression immédiate des droits de successions et la suppression du précompte immobilier sur l’habitation familiale.

Suppression immédiate du Décret inscription et refonte du Pacte d’excellence

Sur le sujet fondamental de l’enseignement, nous exigeons la fin immédiate du décret inscription et la révision complète du Pacte d’Excellence. L’enseignement aujourd’hui a davantage besoin de liberté pour recruter des professeurs et pour permettre aux parents de choisir l’école qui correspond à leur choix pédagogique que de réglementations. L’école d’aujourd’hui appelle à un retour à l’exigence : à force de prôner des pédagogies « innovantes » on a cassé l’enseignement et augmenté les inégalités. Car l’égalitarisme tue l’ascenseur social au lieu de le favoriser. Il s’agit de remettre le respect de l’autorité et des savoirs fondamentaux au cœur de l’école par le respect du professeur et de son autorité et de la maîtrise des savoirs fondamentaux.

Mobilité, retour au bon sens

La DROITE POPULAIRE entend bien faire cesser le « car-bashing » en partant de constats sans appel : aujourd’hui – et pour longtemps encore – les voitures existent parce que les citoyens en ont besoin. Il n’y a aucune alternative crédible à l’automobile ; même pas les transports en commun.

La possession et l’usage d’une voiture est de plus un pilier de la liberté individuelle.

La mobilité dite douce n’est applicable que très localement et ponctuellement.

Il importe donc de mettre tout en œuvre pour que l’on circule mieux : cela passe par des mesures favorisant la fluidité du trafic et par des infrastructures adaptées au charroi existant. Mais aussi en revenant sur les décisions erronément prises ces dernières années.

Réformer en profondeur les dépenses publiques

Il faut avoir le courage de réformer profondément notre pays pour qu’il puisse continuer à exister. Il faut donc simplifier ses structures qui sont trop compliquées, trop coûteuses : la Belgique compte plus de ministres que les Etats-Unis, plus de fonctionnaires que la moyenne européenne. Cette pléthore est la conséquence des multiples niveaux de pouvoir. Limitons les structures de l’Etat à la Commune, à la Région et au Fédéral. Supprimons les Provinces et les Communautés et transférons leurs compétences aux Régions.

Supprimons le Sénat ainsi que le Parlement de la Communauté française et fusionnons les trois assemblées parlementaires bruxelloises en une seule limitée à 50 députés.

Enfin posons-nous la bonne question: est-il vraiment nécessaire pour diriger notre pays de devoir payer plus de 14.500 politiciens professionnels ? Car ces politiciens pléthoriques ont un coût pour le portefeuille du contribuable que nous sommes tous. Dans les intercommunales et les asbl parapubliques, les mandats d’administrateurs exercés par des élus doivent l’être à titre gratuit. Il faut également arrêter de financer les asbl politisées.

La DROITE POPULAIRE souhaite une diminution du nombre de ministres, de parlementaires et de tous les mandats publics avec une réduction sensible des salaires et l’interdiction réelle et totale du cumul des mandats. Le nombre de mandats consécutifs dans une même fonction doit être limité à deux : il faut mettre fin au carriérisme politique.

Il faut diviser par deux le financement public des partis politiques. Le personnel politique, la structure des institutions et les partis coûtent au contribuable plus de 20 milliards d’euros chaque année, c’est trop, beaucoup trop. Il faut inverser les flux d’argent vers les citoyens et non plus vers les politiciens. 

Un Etat digne de ce nom doit être au service des citoyens et non le contraire.

Nous voulons diminuer le fardeau fiscal

Tous les partis qui se partagent le pouvoir depuis 60 ans, sans aucune exception, ont une mauvaise théorie économique: celle qui consiste à croire qu’une politique de dépenses publiques, financée par un fardeau fiscal de plus en plus lourd, permet d’avoir une économie plus forte. C’est faux ! C’est la réduction des dépenses et la baisse des impôts et des taxes qui permettent la croissance économique et la création d’emplois.

La complexe structure étatique belge a prise des proportions monstrueuses, sans créer aucune richesse au profit de la population. L’ensemble des dépenses publiques a plus que doublé en 30 ans essentiellement pour alimenter les budgets sociaux, qui dépassent chaque année plus de 150 milliards d’euros. Il faut diviser par deux ces dépenses en restreignant l’accès aux guichets de l’assistanat et en limitant le nombre de politiciens et de mandats publics de toutes sortes. Il faut rendre l’argent économisé aux contribuables et booster le pouvoir d’achat de la population. C’est la seule politique à même de relancer l’économie réelle. A l’instar de nombreux autres pays, il est temps de passer d’une logique d’Etat-providence à celle d’un Etat juste et responsable.

La DROITE POPULAIRE entend assécher les domaines d’intervention des pouvoirs publics en leur interdisant de subsidier à tout va tout et n’importe quoi. Cumulés, les subsides aux asbl, ONG et entreprises atteignent 60 milliards d’euros annuels lorsque l’on additionne les subsides distribués par les communes, provinces, régions, communautés et Etat fédéral ; la DROITE POPULAIRE veut en supprimer 20 milliards pour désendetter le pays, équilibrer le budget, augmenter les pensions et diminuer les impôts. Car Il faut diminuer massivement la fiscalité des personnes physiques et des entreprises pour relancer l’économie et encourager les employeurs à créer plus d’emplois. Il faut convertir l’assistanat en dynamique de l’emploi en libérant les forces par une simplification législative. De même pour mettre fin au clientélisme électoral il faut restreindre le nombre de politiciens et leur capacité à s’immiscer dans les affaires des citoyens.

Pour une Révolution fiscale

Il faut impérativement réécrire et simplifier le Code des impôts car le système est devenu totalement inégalitaire. Les taux d’imposition sont proportionnellement plus élevés pour les revenus moyens que pour les plus riches qui contribuent peu au financement du système. Notre législation est truffée de règles et niches fiscales dérogatoires profondément injustes par l’accumulation de privilèges pour une minorité au détriment de la Classe moyenne. Est apparue également une classe de faux pauvres cumulant des allocations et avantages sociaux jamais taxés et dont les capitaux s’évadent vers l’étranger, comme ceux des richissimes rentiers. Seuls les travailleurs n’échappent jamais ni à l’impôt, ni aux cotisations sociales, qu’ils soient ouvriers, employés, fonctionnaires, indépendants, entrepreneurs ou titulaires de professions libérales.

La DROITE POPULAIRE propose d’abord de relever la quotité de revenus fiscalement exonérés à 20.000 euros annuels, car il faut une politique volontariste pour rendre à tous du pouvoir d’achat disponible pour la consommation.

De même pour le logement familial, qui fait dès l’acte notarié l’objet d’une taxation, nous voulons supprimer les droits de succession et le précompte immobilier, véritable loyer payé annuellement à l’Etat (un peu moins de 900 millions de recettes annuelles à Bruxelles et en Wallonie). A contrario, nous proposons d’augmenter le précompte sur les résidences secondaires et d’imposer les plus-values immobilières. Il faut mettre fin à l’inégalité face aux obligations fiscales car la plupart des hauts revenus, ainsi que les revenus du capital, bénéficient d’exemptions particulières et de règles dérogatoires qu’il faut supprimer. Les rentiers doivent comme les travailleurs payer leur juste part à l’effort commun.

L’autre révolution fiscale doit être la suppression de la notion de « cohabitant » et donc le cumul des revenus. Une révolution qui donnera immédiatement du pouvoir d’achat à toutes les familles. Mais pas seulement. Elle permettra également aux familles d’accueillir leurs seniors au sein de leur foyer et ce sans pénalité financière due à une fiscalité injuste. Indirectement les dépenses publiques diminueront par le seul fait d’une diminution du nombre de places à subsidier en maisons de repos ; ces mouroirs indignes d’une civilisation évoluée.

Osons supprimer les droits de succession

Les biens acquis au cours d’une vie sont le fruit du travail qui a fait l’objet de plusieurs taxations par les pouvoirs publics : impôt sur le revenu, droits d’enregistrement, revenu cadastral, etc. Ces biens ont donc déjà été plusieurs fois taxés, souvent lourdement. Et pourtant, au décès, ils seront de nouveau la cible de la rapacité de l’Etat, les héritiers devant bien souvent s’endetter ou vendre une partie du patrimoine familial pour s’acquitter de ces droits. De même pour pouvoir transmettre de son vivant une part de son patrimoine à ses propres enfants chacun se voit imposer de lourds Droits de donation. Pourtant certains échappent à ces impôts : ceux qui ont suffisamment d’argent pour se payer les conseils de haut niveau de fiscalistes leur permettant de constituer des Fondations privées. Des montages juridiques que les hommes politiques ont opportunément autorisés pour la classe des rentiers dont les revenus ne sont jamais taxés à juste proportion.

La DROITE POPULAIRE veut que chacun puisse léguer l’intégralité de son patrimoine à ses héritiers sans que l’Etat ne vienne à nouveau y prélever une part à laquelle il n’a aucun droit. Une des premières réformes que nos élus proposeront sera la suppression des Droits de succession et de donation. Cette mesure simple sera d’un impact très limité sur les finances des pouvoirs publics : moins d’un milliard par an pour les finances bruxelloises et wallonnes, le coût annuel des inutiles provinces. Un montant facilement récupéré en effectuant moins de dépenses inutiles et en supprimant la multitude de subsides octroyés à la clientèle électorale des politiciens.

Il faut  réformer l’octroi des allocations sociales

Il faut pour sortir de l’inactivité de masse un vrai choc de compétitivité qui passera notamment par une formation ou une reconversion professionnelle obligatoire de tous les allocataires sociaux, selon le principe « Pas de droits sans devoirs ». Il faut arrêter le gaspillage d’argent public pour financer des inactifs ; ces moyens financiers doivent être réorientés pour former tous les bénéficiaires d’allocations sociales aux métiers en pénurie ou en devenir afin de les remettre sur le marché du travail; il faut inciter les jeunes à créer leur propre entreprise pour se lancer dans la vie active. Car, en Belgique, il y a trop de social et plus assez de défense de la valeur-travail.

La Belgique doit cesser d’être un « Guichet social », un « Buffet » au service de certains mais au détriment de ceux qui ont réellement besoin de notre solidarité. Chaque année les dépenses sociales explosent ; elles dépassent désormais les 200 milliards d’euros annuels, soit la moitié de toutes les dépenses publiques. Les allocations sociales doivent être exclusivement réservées à ceux qui ont contribué, par leur travail, à la richesse nationale. Le simple fait d’arriver sur le marché de l’emploi ou de s’installer dans notre pays ne devrait conférer aucun droit automatique à l’assistanat, un délai de cinq ans de séjour légal étant un minimum, y compris pour les migrants européens, avant de pouvoir bénéficier d’une allocation ou d’une couverture médicale. Pour ceux qui n’arrivent pas à trouver du travail, un service minimum à la collectivité doit être presté pour pouvoir conserver ces allocations sociales. Car l’assistanat à vie est une aberration populiste et électoraliste qui déclasse socialement l’individu et ne l’incite pas à rechercher réellement un emploi.

Osons refuser les revendications religieuses

Nous affirmons la liberté totale du choix religieux de chacun. Mais sa pratique doit être strictement limitée à la sphère privée. Cela veut dire que la religion n’est pas libre de s’exprimer dans le fonctionnement des institutions et que le prescrit religieux ne peut pas s’imposer aux autres citoyens. Le respect de tous doit l’emporter sur la décision personnelle. Nous réclamons l’interdiction des signes religieux dans tous les réseaux d’enseignement, pour tous les mandataires publics, tous les fonctionnaires et tous les salariés relevant d’un financement public, et la liberté de choix pour les entreprises.

La DROITE POPULAIRE veut bâtir une nouvelle société de liberté, d’égalité et de fraternité dans laquelle croyants et non-croyants doivent se sentir libres de l’être, égaux dans leur droit de vivre leur vie personnelle en fidélité avec leurs convictions. Mais sans transiger sur le principe que ce sont les croyances qui doivent s’adapter à la société et non l’inverse.

Osons une politique migratoire plus stricte

Qui ose nier que la Belgique a un problème avec son immigration, celle-ci devenant le creuset de la pauvreté à cause des migrants non-travailleurs. Dans les années ’70, nous avions pourtant quasiment vaincu la pauvreté. Mais la Gauche ne l’a pas supporté : comment survivre politiquement sans pauvres ? Alors la Gauche a imaginé le transfert de pauvreté du Sud vers le Nord et a ouvert en grand les portes de l’immigration. La Gauche et ses alliés du Centre soutiennent maintenant un rapport de l’ONU qui préconise, avant 2050, l’entrée en Europe de 160 millions d’immigrés supplémentaires, dont plus de 3 millions en Belgique. La DROITE POPULAIRE dit NON et préconise le STOP migratoire. Dans un pays qui compte près d’un million d’inactifs en âge de travailler, toute nouvelle immigration amplifie encore plus l’exclusion, le repli et la ghettoïsation. Quant à l’immigration sociale qui se biberonne aux allocations diverses, il faut y mettre un terme pour résorber nos déficits et diminuer nos dépenses. Avant d’accepter de nouveaux migrants, il faut d’abord donner du travail à ceux qui vivent dans le pays. Il faut aussi faire respecter les traités européens qui restreignent le libre établissement et imposent aux Européens d’avoir des ressources financières suffisantes pour s’établir dans un autre pays et ce sans avoir besoin des aides sociales. Le dogme de la Gauche qui veut que les migrants vont garantir nos pensions est un mensonge : notre démographie (près de 12 millions habitants) garantit déjà celles-ci.

Quant aux réfugiés politiques, les seuls à posséder des droits internationaux, il leur revient de démontrer à leur arrivée qu’ils ont risqué leur vie, dans leur pays d’origine, en défendant la démocratie. Nous disons non aux islamistes qui viennent continuer leur combat obscurantiste chez nous !

La DROITE POPULAIRE préconise une politique migratoire et d’asile stricte. Les délais d’examen des demandes d’asile doivent être réduits pour un refoulement rapide des cas refusés. Il faut des règles claires et un cadre rassurant pour tous en matière de droits à la migration et au droit des réfugiés. Le renvoi des faux réfugiés s’impose avec la fin des régularisations de sans-papiers et exécution effective des ordres de quitter le territoire pour les illégaux.

La DROITE POPULAIRE veut la suppression dans la loi sur l’asile de l’obligation pour l’Etat de fournir un logement au candidat-réfugié. Alors qu’il existe des milliers de sans-abris et de mal logés dans le pays les ressources sont mobilisées pour des migrants qui n’ont pas été invités ; c’est un non-sens qui nourrit les Asbl et Ong qui vivent des drames individuels. Nous y mettrons fin.

Il faut une limitation du nombre de recours contre les décisions administratives et d’appel à des avocats relevant du financement public (Pro Deo). La restriction du regroupement familial aux seuls résidants qui ont au moins cinq ans de résidence continue sur le territoire couplé à un travail régulier. Il faut enfin lutter sévèrement contre les mariages factices ou forcés ainsi que contre la polygamie.

Osons réformer la fiscalité des entreprises

Pour qu’il y ait des emplois, il faut qu’il y ait des employeurs. Cette évidence ne semble avoir été intégrée par aucun des responsables politiques. Depuis plus de 60 ans tous les partis n’ont eu de cesse de décourager l’esprit d’initiative, causant des successions de faillites et de sans-emplois. Bureaucratie tatillonne, réglementation inutile et fiscalité décourageante se sont accumulés en couches successives générant des coûts d’exploitation de plus en plus importants.

La DROITE POPULAIRE veut briser cette logique, remplacer la pléthore de subsides par une diminution massive de la fiscalité des salariés et des entrepreneurs afin d’encourager les employeurs à créer plus d’emplois. La DROITE POPULAIRE préconise de réduire les coûts de création d’une entreprise à moins de 100 euros en supprimant notamment les droits d’enregistrement sur le capital. La Belgique est en outre un des très rares pays à posséder une législation tatillonne sur la création d’entreprises par le passage obligé chez un notaire, supprimons cette obligation qi n’enrichit que ces derniers.

Nous voulons réduire le taux réel de l’impôt à 20% des bénéfices, supprimer tous les plans Rosetta, Winwin, Activa, et autres, en les remplaçant par une baisse généralisée des cotisations sociales. Autre mesure systémique, la suppression de la facturation de la TVA aux pouvoirs publics ainsi qu’entre les entreprises assujetties par une extension du « régime cocontractant » existant dans le secteur du bâtiment. Une mesure neutre pour les finances publiques mais génératrice de plus de 20% en moyens de trésorerie pour les entreprises. Une mesure qui supprime toute possibilité d’effectuer des Carrousels TVA ; mais aussi annule toutes les pertes de recettes TVA lors de faillites.

Les multinationales qui génèrent peu d’emplois locaux doivent être plus justement taxées sur le chiffre d’affaire réalisé en Belgique, imposons une taxe sur ce chiffre d’affaire pour contraindre ces géants cosmopolites à contribuer aux finances publiques.

Osons réformer l’enseignement

La qualité de notre enseignement est en baisse constante. Pourtant l’avenir de nos jeunes, c’est également l’avenir du pays; car notre seule ressource naturelle est notre matière grise. Les partis qui se succèdent au pouvoir ont tous appauvri la qualité de l’enseignement par des réformes démagogiques successives. La sanction internationale est sans appel : chaque année, du palmarès PISA au Classement de Shanghai, les piètres performances de notre enseignement nous montrent que nos politiciens et les gourous de la révolution permanente font fausse route et fabriquent des générations complètes perdues. Un chantier énorme est devant nous pour redresser la barre.

La DROITE POPULAIRE préconise d’abord la fusion des réseaux officiels (Etat, provinces, communes) en leur assignant la tâche prioritaire de mieux mailler le territoire pour assurer l’intégration de toutes les populations aux valeurs communes. Nous voulons une valorisation des filières techniques et professionnelles en partenariat avec les entreprises ; une formation professionnelle obligatoire pour les jeunes sans travail à leur sortie du secondaire. Dans tous les réseaux, nous proposons que soient organisés des examens externes en fin de primaire et en fin de secondaire ; ainsi que des épreuves d’orientation pour l’accès aux Universités et aux Hautes Ecoles. Ces mesures doivent permettre de lutter contre l’échec qui a un coût pour la société. Une meilleure utilisation des deniers publics permettrait de rendre l’enseignement vraiment gratuit en supprimant les faux frais dans les cycles obligatoires et le minerval dans l’universitaire. Nous exigeons la fin immédiate du décret inscription et la révision complète du Pacte d’Excellence. L’enseignement aujourd’hui a davantage besoin de liberté pour recruter des professeurs et pour permettre aux parents de choisir l’école qui correspond à leur choix pédagogique que de réglementations. L’école d’aujourd’hui appelle à un retour à l’exigence : à force de prôner des pédagogies « innovantes » on a cassé l’enseignement et augmenté les inégalités. Car l’égalitarisme tue l’ascenseur social au lieu de le favoriser. Il s’agit de remettre le respect de l’autorité et des savoirs fondamentaux au cœur de l’école par le respect du professeur et de son autorité et de la maîtrise des savoirs fondamentaux.