MOBILITÉ : RETOUR AU BON SENS ET PRIORITÉ A LA FLUIDITÉ !

MOBILITÉ : RETOUR AU BON SENS ET PRIORITÉ A LA FLUIDITÉ !

Ces dernières années, les mesures restreignant l’usage de la voiture se sont multipliées. On a tout récemment franchi un nouveau stade : celui de culpabiliser l’automobiliste en le rendant responsable de tous les maux de la planète (sans, bien entendu, renoncer à la manne colossale que représentent les taxes diverses que l’Etat encaisse pour des motifs très éloignés de l’entretien des routes).

La DROITE POPULAIRE entend bien faire cesser ce « car-bashing » en partant de constats sans appel : aujourd’hui – et pour longtemps encore – les voitures existent parce que les citoyens en ont besoin. Il n’y a aucune alternative crédible à l’automobile ; même pas les transports en commun.

La possession et l’usage d’une voiture est de plus un pilier de la liberté individuelle.

La mobilité dite douce n’est applicable que très localement et ponctuellement.

Il importe donc de mettre tout en œuvre pour que l’on circule mieux : cela passe par des mesures favorisant la fluidité du trafic et par des infrastructures adaptées au charroi existant. Mais aussi en revenant sur les décisions erronément prises ces dernières années.

C’est tout l’inverse auquel nous assistons malheureusement depuis trop longtemps pour des raisons purement idéologiques.

La DROITE POPULAIRE s’oppose à toutes les mesures anti-voitures et anti-motos visant à chasser les conducteurs des villes : chicanes, suppression des places de stationnement, limitations excessives des vitesses, hausse des PV…

Car il faut bien le constater : la sécurité routière, la lutte contre le CO2 et la pollution ne sont que des prétextes pour organiser le racket financier des automobilistes. TOUS les véhicules qui circulent en Belgique ont été autorisés légalement à se déplacer PARTOUT, et leurs propriétaires ont dû pour cela s’acquitter d’un certain nombre d’obligations : disposer d’un certificat de conformité, payer de la TVA, une taxe d’immatriculation, une autre de roulage, une police d’assurance (taxée), d’un certificat de contrôle technique (taxé) et de payer des accises et de la TVA sur les carburants ; à cela s’ajoute le prix des cartes de riverains et les prix de plus en plus exorbitants des horodateurs aux horaires de plus en plus étendus. A cela s’ajoute encore le fait que nos voitures sont désormais inutilisables dans de plus en plus d’endroits et à des vitesses de plus en plus faibles.

Le racket des automobilistes doit cesser. Pour cela il faut rejeter dans l’opposition la secte écologiste (et leurs disciples tous partis confondus) et cela à tous les niveaux de pouvoir.

Cette ponction permanente dans les poches des automobilistes ne se justifie pas au regard de l’état déplorable de nos autoroutes, routes et rues. L’entretien du réseau routier et de la signalisation routière est totalement inexistant. La signalisation est mal pensée, mal entretenue, pléthorique, et complètement obsolète. De nombreux panneaux sont souillés par de la mousse ou des tags, les poteaux descellés, arrachés ou mal placés. Ils sont souvent beaucoup trop nombreux sur un espace limité, ce qui rend leur lecture rapide impossible.

Le constat est accablant : le réseau routier belge est dans un état déplorable, ce qui engendre une insécurité grandissante.

Voici quelques mesures emblématiques que promeut la DROITE POPULAIRE :

  • Il faut la mise en place d’une Haute Autorité de la Mobilité, où les usagers seront réellement représentés, pour orienter la politique de sécurité routière et des nombreuses autres problématiques concernant la mobilité, au lieu de laisser la mainmise aux lobbys des radars, des parcmètres et des pseudo-experts anti-voiture qui conseillent les gouvernements. Cette instance doit être un contre-pouvoir destiné à lutter contre la propagande anti-voiture véhiculée par des élus urbains autophobes et coupés de la réalité. Elle doit surtout proposer des solutions constructives et réfléchies aux nombreux problèmes posés par la mobilité d’aujourd’hui.
  • Le prix du stationnement est devenu exorbitant dans les villes et les zones exemptes de paiement sont de plus en plus réduites. La DROITE POPULAIRE propose la suppression complète des horodateurs et l’instauration de Zones Bleues généralisées dans toutes les agglomérations et zones urbaines. Les horodateurs enrichissent indûment les sociétés privées, les huissiers et les communes qui doivent  diminuer leurs dépenses et cesser de subsidier les asbl et Ong des amis des politiciens locaux.

L’utilisation généralisée des ScanCar permet un contrôle efficace des Zones Bleues, dont la durée de stationnement libre peut être modulée suivant les quartiers et des plages horaires adaptées. Hors du temps de stationnement gratuit un abonnement à la journée, semaine, mois ou trimestre doit être proposé via application mobile, site internet ou au guichet de la maison communale.  En région bruxelloise, cet abonnement doit être valable sur tout le territoire.

C’est le modèle qu’a choisi la commune socialiste de La Louvière. C’est le bon modèle : généralisons-le.

  • Augmenter à 130 Km/h la vitesse maximale sur autoroute, en cohérence avec nos voisins de France et du Luxembourg, ainsi qu’avec l’Allemagne où il s’agit d’une vitesse recommandée mais non limitée. En effet les performances des voitures ont évolué depuis la fixation de la limite de 120Km/h dans les années ‘70, en particulier au niveau de la distance de freinage et de la sécurité passive (sans parler des systèmes de sécurité active qui se multiplient) : il est temps d’évoluer avec son temps ! Rappelons que la limitation à 120km est intervenue dans la suite de l’embargo pétrolier de l’OPEP en octobre 1973. Economiser le pétrole était la première et seule raison à cette mesure qui devait être provisoire. Est venue ensuite la sécurité routière et la lutte contre les accidents de la route ; dans le même temps où les constructeurs ont fait des progrès inouïs dans la technologie sécuritaire, les pouvoirs publics, eux, ont arrêté d’entretenir les voies et voiries rendant les routes belges les plus accidentogènes  d’Europe occidentale. Depuis quelques années, pour des raisons toujours plus idéologiques, la vitesse est faussement présentée comme un obstacle à la baisse de l’émission de CO2. La DROITE POPULAIRE combat ces fausses informations.
  • Relever à 80 Km/h la vitesse minimale sur ces mêmes autoroutes.
  • Revenir dans les agglomérations aux anciennes vitesses maximales : 70, 50 et 30 km/h.
  • En zones urbaines l’emplacement des radars doit être strictement limité aux carrefours car leur multiplication dans toutes les villes ne participe pas à la sécurité routière mais uniquement au racket des automobilistes à qui l’on vide les poches chaque jour.
  • Nous contestons également le développement des « radars-tronçon », qui créent des agglomérats de voitures et un détournement du regard vers le compteur de vitesse, au détriment de l’attention portée à la route. En France ces radars-tronçons sont progressivement  démantelés car leur coût d’acquisition d’entretien et d’utilisation est supérieur aux recettes engendrées.

Au lieu de déresponsabiliser les conducteurs en contrôlant les vitesses de manière aveugle et pointilleuse, il faut uniquement pénaliser les vitesses non adaptées. Rouler à 51km/h au lieu de 50 ou rouler à 50km/h à minuit un dimanche dans une zone 30 aux abords d’une école, ne peuvent être considéré comme des vitesses non-adaptées.

Par contre rouler à 80km/h dans une rue étroite bordée d’habitations est clairement une vitesse non adaptée.

Imposer le 100km/h sur le Ring de Bruxelles sous prétexte de limiter la pollution est aberrant. Car soit la circulation est à l’arrêt et il est impossible d’atteindre les 100km/h, soit la route est dégagée et rouler à 120 ou 130 km/h ne pose aucun problème car la pollution n’est pas supérieure à celle d’une voiture arrêtée, moteur tournant. Nous exigeons donc que les limitations de vitesses soient appliquées de manière pragmatique et non dogmatique.

  • Instaurer la phase transitoire « orange+rouge » sur les feux de signalisation quelques secondes avant le passage au vert (comme cela se fait en Allemagne, en Angleterre, …). La motivation : de plus en plus de voitures sont équipées de systèmes « stop & start », et pouvoir anticiper le redémarrage de son moteur est certainement un plus pour la fluidité du trafic et la mobilité globale, si davantage de voitures passent ensemble à la phase verte. Concomitamment, la politique de gestion des cycles de feux doit répondre à des critères logiques sur les grands axes urbains.
  • Favoriser la mobilité des deux-roues motorisés :
    • en leur permettant d’utiliser les zones avancées « vélos » qui se trouvent juste en amont de nombreux carrefours en ville ;
    • en modifiant l’écartement des marquages au sol sur les axes régulièrement embouteillés (par exemple sur le ring de Bruxelles), en instaurant une séparation visuelle de 50cm de large entre la 2e et la 3e bande, pour permettre aux motards de remonter les files en toute sécurité
    • Permettre aux deux roues de circuler à vitesse limitée sur les bandes d’arrêt (qui doivent être entretenues) d’urgence en cas de forte densité de trafic. 
    • Réparer d’urgence les routes détériorées qui mettent en danger la vie des motards
    • Installer des doubles rails de sécurité dans les tournants dangereux
  • Supprimer autant que possible les priorités de droite en agglomération. Ce sont en effet des freins avérés à la fluidité du trafic sur certains axes qui sont critiques au niveau de la mobilité et de l’accessibilité dans certains quartiers. Le bon sens permet dans presque tous les cas d’établir quel est l’axe prioritaire. En particulier, toutes les priorités de droite où il est impossible de voir si quelqu’un arrive sans devoir s’arrêter doivent être supprimées : c’est à la fois un non-sens pour la mobilité et pour la sécurité.
  • Stopper l’épidémie d’aménagements de casse-vitesse (coussins berlinois), de rétrécissements, de chicanes et autres dispositifs nuisant à la fluidité du trafic. Démanteler tous ceux qui ne présentent pas de nécessité absolue et sont hors norme d’élévation. Les casses-vitesse ne se justifient, en effet, que dans les quartiers purement résidentiels afin de permettre à leurs habitants de circuler en sécurité ; comme aux abords des établissements scolaires.
  • Réduire les « Zones 30 » aux endroits strictement nécessaires, comme les abords des écoles, les sorties de métro et toutes les zones à forte concentration de piétons. Dans ce cas, instaurer une signalisation intelligente : panneaux adaptatifs qui limitent leur application aux heures scolaires en semaine. Supprimer les « zones 30 généralisées » qui n’ont aucune justification logique mais ont seulement été imposées pour des motifs idéologiques.
  • Les LEZ (zones de basse émission) pénalisent économiquement les personnes les plus fragiles et les artisans en leur interdisant l’accès aux zones urbaines. Nous exigeons l’abolition de ces LEZ  qui sont anticonstitutionnelles. En effet le législateur a émis des normes pour les véhicules. Chaque véhicule détenteur d’un Certificat de conformité et d’un Contrôle technique annuel doit être libre de circuler sur l’ensemble du territoire. Il n’appartient pas à un pouvoir local, fusse-t-il régional, de limiter la liberté de circuler qui doit être totale sur l’ensemble du pays. Si certains véhicules se révèlent être trop polluants, il appartient au législateur, et à lui seul, de relever les normes et d’en interdire la circulation sur l’ensemble du territoire national.

Nous exigeons dès lors l’abrogation des décrets interdisant la circulation des véhicules selon leur norme EURO ; en effet le règlement de l’Union européenne n’impose nullement ces interdictions. Les normes EURO n’ont comme seul objectif que de fixer les limites maximales de rejets polluants pour les véhicules neufs mis en circulation. Encore une fois les politiciens locaux se servent fallacieusement du prétexte européen pour camoufler leur politique nuisible à la population.

  • Les nouveaux moyens de déplacement (scooters, trottinettes et vélos partagés) prennent de plus en plus possession de l’espace public de manière anarchique, et ne respectent pas le code de la route. Cette utilisation anarchique organisée par la secte écologiste met en danger non seulement les piétons mais également tous les conducteurs. Il faut de manière urgente mettre fin à cette situation voulue par les autophobes.
  • Aux exemples récents de Montréal, Paris et autres grandes villes, et après plusieurs morts, il convient d’interdire les trottinettes électriques en libre-service particulièrement dangereuses pour les autres usagers. L’expérience fâcheuse a démontré l’irrespect total des utilisateurs pour le vivre-ensemble et la dangerosité extrême de ces engins dont 90% des utilisateurs sont des délinquants au code de la route.  Qui plus est, désormais, 95% des deal et trafics de drogues en zones urbaines s’effectuent grâce à ces trottinettes qui permettent d’échapper aux interceptions de la police. Leur interdiction est désormais une question d’ordre public.
  • De même, il s’agit de mieux réglementer l’usage des vélos avec obligation de les stationner dans des stations fixes en zones urbaines. Tous les deux-roues doivent être munis d’une plaque d’immatriculation permettant une identification rapide, payer une taxe de circulation, être soumis à une assurance obligatoire pour les dégâts aux tiers, les conducteurs doivent porter un casque et d’une manière générale, les utilisateurs doivent être contraints à respecter strictement le code de la route comme les autres usagers, sans aucune dérogation. Ni plus, ni moins.
  • Les vélos électriques doivent être assimilés non pas aux vélos mais comme mobylettes électriques et à leur réglementation.

La DROITE POPULAIRE, c’est la volonté d’avancer, c’est la volonté de préserver vos libertés tout en assurant votre sécurité.  C’est le RETOUR AU BON SENS.