Libéral-Conservateur, qu’est-ce à dire ?

DROITE POPULAIRE se définit donc comme un parti Libéral-Conservateur, mais que recouvre ce terme ?

Le terme « libéral-conservateur » fait référence à une perspective politique qui combine des éléments du libéralisme et du conservatisme.
C’est une idéologie politique qui cherche à équilibrer les valeurs libérales, telles que l’importance des droits individuels, de la liberté économique et de la limitation du pouvoir gouvernemental, avec des valeurs conservatrices, telles que la préservation des traditions, de l’ordre social et des institutions établies.

Les libéraux-conservateurs soutiennent l’économie de marché, la libre entreprise et la réduction de l’intervention gouvernementale dans l’économie.
Ils défendent également les libertés individuelles, la protection de la propriété privée et l’importance de l’État de droit.
Cependant, parallèlement à ces positions libérales, ils accordent une importance particulière à la préservation des valeurs culturelles, morales et sociales traditionnelles.

En somme, les libéraux-conservateurs cherchent à combiner les aspects économiques du libéralisme avec les valeurs sociales du conservatisme, dans le but de promouvoir un équilibre entre la liberté individuelle et la préservation des fondements culturels et sociaux de la société.

Il existe différentes façons de comprendre ce que signifie être libéral-conservateur, mais voici quelques éléments communs :
Un libéral-conservateur accepte le changement social, mais il le préfère limité, progressif et respectueux de l’héritage culturel et historique.
Il s’oppose aux réformes radicales qui visent à transformer la société selon des principes irrationnels, utopiques ou égalitaires.
Un libéral-conservateur défend les droits de l’homme, mais il ne les considère pas comme absolus ou universels.
Un libéral-conservateur se réfère à des penseurs comme Edmund Burke, Alexis de Tocqueville, François Guizot ou Joseph Schumpeter, qui ont critiqué les excès du libéralisme classique, du socialisme et du progressisme.

Il défend la liberté individuelle et les droits de l’homme contre l’arbitraire et l’oppression du pouvoir et il défend le principe de la souveraineté du peuple, qui exprime sa volonté par le vote et la représentation.
Il limite l’action de l’État à la protection des libertés fondamentales et à la garantie de l’ordre public en favorisant la séparation des pouvoirs, l’État de droit, la tolérance et le pluralisme.
Sa vision du monde lui commande d’aménager et de garantir la liberté de ceux qui vivent dans la Cité.
Son idéologie politique repose sur l’idée que l’individu est le seul juge de ses intérêts et de ses valeurs, et que l’État n’a pas à intervenir dans ses choix personnels.
Il reconnaît la diversité des opinions et des modes de vie, et prône le respect mutuel et la tolérance en défendant la démocratie représentative, le régime parlementaire, la décentralisation et la subsidiarité.
De manière générale, il s’oppose à ceux qui cherchent à transformer la société selon des principes utopiques et idéologiques.