La Story d’Aldo-Michel MUNGO

Co-Président
Aldo-Michel MUNGO

Né le 2 décembre 1955 à Ixelles (Bruxelles), Aldo-Michel Mungo effectue ses études primaires et secondaires à l’Athénée Léon Lepage (Enseignement de la Ville de Bruxelles).

Formation universitaire et premiers pas en politique

En 1974, à 19 ans, il cofonde le Pèlerinage Robert Schuman et effectue un stage au secrétariat du Président international du Mouvement Européen, le Ministre d’Etat Jean Rey, ancien Président de la Commission européenne. La même année, il crée, avec Daniel Ducarme, les Jeunes Conférenciers  Européens du Bureau d’Information CEE. Ce qui l’amène à intégrer le Service jeunesse de la Commission des Communautés Européennes, de 1974 à 1979. Toujours avec Daniel Ducarme, il participe à la création de l’Association des Comités et Cercles Européens de Belgique, dont il occupera le poste de secrétaire national de 1975 à 1979.

Il effectue ses candidatures en Droit et en Sciences Politiques à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) (1975 – 1977) puis une licence en Sciences politiques et relations internationales (ULB 1978 – 1980). Années durant lesquelles il est chargé des conférences et séminaires du Cercle des étudiants en Sciences politiques et sociales de l’ULB  de 1975 à 1979. Ce qui l’amènera à devenir, durant une décennie (1976-1986) membre-chercheur à l’Institut Royal des Relations Internationales (IRRI). A l’ULB également il va, avec Henry Bartholomeusen, fonder le Cercle des Etudiants Européens.

Son implication dans la mouvance fédéraliste européenne le propulse en 1975, sur proposition de Jean Rey, comme membre du groupe d’écriture du Rapport Tindemans (le Premier Ministre belge de l’époque) sur l’Union Européenne pour lequel il rédigera le chapitre consacré à l’élection du Parlement Européen au suffrage universel. Un rapport présenté et adopté lors du Congrès Européen pour l’Union Européenne qui a lieu à Bruxelles en 1976.

Un tournant important va être sa rencontre lors d’un Congrès européen, avec Florimond Damman, le secrétaire-général du Mouvement d’Action pour l’Union Européenne (MAUE) qui va devenir son mentor jusqu’à son décès en 1979.  Florimond Daman va lui-même lui présenter l’Archiduc Otto de Habsbourg, à l’époque président de l’Union Paneuropéenne. L’Archiduc fera d’Aldo-Michel Mungo son représentant auprès de la jeunesse en Belgique de 1976 à 1980.

Dès 1975, Aldo-Michel Mungo rencontre tous les dirigeants libéraux belges, étant membre du Parti libéral bruxellois dont il intègre sa Commission exécutive (1976 – 1979) présidée par le Sénateur Norbert Hougardy. Ce qui va l’amener à devenir le conseiller Défense et Affaires étrangères (1977 à 1979) du président du parti, le député Georges Mundeleer; puis conseiller politique (1979 – 1981) du député européen Luc Beyer de Rycke, ancien présentateur vedette du JT de la RTBF, et ensuite Conseiller politique (1981 – 1982) du député européen Fernand Herman, ancien Ministre belge de l’économie.

Activités d’éditeur et de journaliste spécialisé

A sa sortie d’Université, Aldo-Michel Mungo, de 1980 à 1983, est le principal collaborateur de Pierre Davister, éditeur des hebdomadaires « Spécial » et « Le Nouvel Impact » ; en 1983 il fonde avec son fils, Philippe Davister, l’agence d’information « Autre ».

En 1984 il crée le magazine militaire mensuel « Carnets de Vol » qu’il va rapidement délocaliser à Paris où il s’établit en 1986. Il va ensuite éditer, à partir de 1989, un autre mensuel « Armées & Défense », l’édition française du magazine israélo-américain « Defense Up Date ». Il va assumer les fonctions de Directeur de la rédaction et éditorialiste de ces deux mensuels parisiens jusqu’en 2011, année de son retour définitif en Belgique.

Ses magazines deviennent rapidement des références incontournables dans les milieux spécialisés, militaires et industriels ; raison pour laquelle l’Etat-major de l’Armée de l’Air française le propose à l’Ecole Militaire pour suivre le cursus annuel « Politique de défense »  comme Auditeur à l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) de Paris (1988 – 1989). Cette formation annuelle a pour objet la formation de responsables de haut niveau par l’approfondissement de leurs connaissances stratégiques en matière de défense, de politique étrangère et en les sensibilisant aux enjeux tactiques de l’armement et de l’économie de défense.

A l’issue de cette formation, l’État-major sélectionne Aldo-Michel Mungo pour participer, en mars 1990, à un stage de 6 semaines à l’US Air Force Weapons School organisatrice des sessions de l’exercice militaire américain Red Flag qui se déroule à partir de la base aérienne de Nellis, dans le désert du Nevada. L’US Air force Weapons School  contrôle un polygone de tir de 12.140 km², le Nellis Air Force Range, sur lequel sont situées les Bases secrètes de Tonopah et Groom Lake (Zone 51) où sont développés les Black Program.

Pour cet exercice, Aldo-Michel Mungo est intégré à un détachement d’une dizaine de chasseurs-bombardiers français escortés par leurs ravitailleurs et des transports de troupes. La mission de Red Flag, qui rassemble plusieurs centaines d’avions de combat alliés, consiste à améliorer la préparation et les chances de survie au combat en créant un environnement d’entraînement aussi réaliste que possible, ainsi qu’un forum qui encourage l’échange libre d’idées sur les doctrines de combat aérien.  L’élément clé des opérations est le procédé d’évaluation des performances et de débriefing. Un ensemble informatique extrêmement puissant et entièrement dédié à cette tâche, le RFMDS (Red Flag Measurement and Debriefing System) permet de suivre et d’analyser en temps réel les différentes manœuvres, tactiques, positions et état des participants et des menaces. L’exercice, très intensif (une mission chaque matin et une autre chaque après-midi) a pour objet ultime de former des leaders capables de mener au combat leurs coéquipiers.

Aldo-Michel Mungo est toujours considéré aujourd’hui comme un des meilleurs spécialistes civils en doctrine d’emploi militaire du vecteur aérien.

Durant ces années parisiennes, il ne se désintéresse pas pour autant de la politique et est membre du Club « Perspectives et Réalités d’Ile de France » (1987 – 1995), un think tank lié au Parti républicain et à l’UDF, deux formations de droite qui plus tard s’intègreront à l’UMP, actuellement Les Républicains.

Nouvel engagement politique

De  2006 à 2012, Aldo-Michel Mungo est coordinateur international du réseau « Les Résistants », une organisation de lutte contre l’influence salafiste et l’entrisme de la confrérie séditieuse des Frères Musulmans. Il est Co-fondateur, avec Daniel Ducarme, de « Valeurs Européennes » (2008-2010) et co-fondateur avec le polémiste Claude Demelenne du collectif « Vigilance Citoyenne » (2009-2011).

Il se consacre également à l’activité de chroniqueur du Webzine SurleRing.com de 2009 à 2012 ainsi que journaliste pour l’édition internationale du mensuel Israël Magazine (2010 – 2012) et correspondant à l’édition française du Jérusalem Post (2010 – 2012).

Après 35 ans d’adhésion au parti libéral, il quitte le MR en novembre 2009 et est parmi les neuf fondateurs du Parti Populaire (PP) aux côtés de Rudy Aernoudt et de Mischaël Modrikamen. Il devient membre de son premier Bureau Politique et Coordinateur Général de la Régionale bruxelloise. Il quitte avec fracas le PP fin avril 2010 sur de profonds désaccords avec la Présidence du parti.

Alors que se profilent des élections anticipées qui auront lieu le 13 juin 2010, la vice-présidente de la Chambre Corinne De Permentier lui propose de diriger sa campagne électorale ; Aldo-Michel Mungo accepte sous la condition de ne pas devoir adhérer à nouveau au MR.

En septembre 2010, il est parmi les douze fondateurs du mouvement de réflexion « LA DROITE »  dont il devient le porte-parole national.

Le 16 décembre 2010, à Paris, il prononce un discours mémorable devant un millier de participants aux « Assises contre l’Islamisation ». Un discours qu’il avait initialement écrit pour être prononcé par l’ancienne présidente du Sénat, Anne-Marie Lizin, qui se décommandera en dernière minute pour raisons de santé. Le retentissement de cette intervention fut tellement important que de larges extraits ont été repris dans plusieurs émissions de télévision (Antenne 2, Canal +, RTBF etc). Sa diffusion sur Youtube, Dailymotion et Facebook a rassemblé en quelques mois près d’un million d’auditeurs.

En décembre 2012, le mouvement de réflexion LA DROITE opère sa transformation et devient un parti politique. A l’issue des élections fédérales, régionales et européennes de mai 2014, Aldo-Michel Mungo est élu président du parti pour un mandat de cinq ans, au cours du Congrès statutaire. 

Durant l’été 2019, à la suite de la débâcle des différents partis de droite (Parti Populaire, Listes Destexhe et LA DROITE) aux élections du 26 mai, Aldo-Michel Mungo participe activement aux négociations en vue de la création d’un parti unique et unitaire.

Négociations à l’issue desquelles est créé le parti DROITE POPULAIRE dont il devient le Président.