Confinement: Annulation des dettes fiscales et sociales des entreprises et indépendants

COMMUNIQUE DE PRESSE du 30 mars 2020

L’État doit annuler les dettes fiscales et sociales de toutes les entreprises et indépendants touchés par la crise sanitaire

Les régions ont promis de mettre la main au portefeuille avec une indemnité unique et forfaitaire.
Non seulement les montants sont insuffisants mais ces indemnités sont trop sélectives et laissent sur le carreau trop de bénéficiaires potentiels.
Moins de 50% des entreprises et indépendants ont droit à ces indemnités (selon leur code Nacebel). Indemnités qui suffiront à peine à payer les taxes et impôts auxquels ils sont soumis.
Les jeunes indépendants installés depuis le 1 janvier ont été totalement oubliés, une condamnation à mort sans appel.
Quant au « droit passerelle », il s’agit d’une aumône de simple survie alimentaire.

L’État doit prendre le relais, non pas en étalant et postposant des payements mais en annulant les dettes fiscales et sociales relatives à la durée des mesures de confinement.

La crise sanitaire du Covid-19 est une catastrophe humaine mais la crise des faillites qui va suivre sera une catastrophe économique dont le pays ne se relèvera pas.

Il faut impérativement maintenir en vie le tissu commercial et industriel actuellement à l’arrêt ; non pas en subsidiant des multinationales gorgées de trésorerie, mais en aidant directement les TPE et PME qui assurent 80% des emplois du pays.

La DROITE POPULAIRE appelle le gouvernement à immédiatement, et sans attendre, annuler les dettes fiscales et sociales des entreprises et indépendants pour la période du 12 mars au dernier jour de confinement.

www.droitepopulaire.be

Pour le Bureau Politique
Vanessa CIBOUR, Co-Présidente
Aldo-Michel MUNGO, Co-Président